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6 apports majeurs de Freud sur le deuil et la mélancolie


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La perte d’une personne, d’un amour, d’un rêve est une expérience universelle.
Mais nous n’y réagissons pas tous de la même manière.

Freud a voulu comprendre : pourquoi certaines personnes parviennent-elles à faire leur deuil... et pourquoi d'autres s'enlisent-elles dans une tristesse sans fin ?

Prêt à découvrir comment notre esprit réagit face à la perte ?

Deuil et mélancolie

Pourquoi parler de deuil et de mélancolie ?

La perte d’une personne, d’un amour, d’un idéal ou d’un rêve est une épreuve universelle. Personne n’échappe au chagrin. Mais tous ne vivent pas la perte de la même manière.

Sigmund Freud, père de la psychanalyse, a voulu comprendre pourquoi certaines personnes arrivent à traverser leur douleur et à reconstruire leur vie (ce qu’il appelle le deuil), tandis que d’autres sombrent dans une souffrance plus profonde, plus destructrice (la mélancolie).

Freud pose une question essentielle : Comment notre esprit réagit-il à l’absence d’un objet aimé ?

Le deuil : un chemin normal de guérison

Le deuil est une réaction normale face à la perte. C’est un processus naturel qui permet de “se séparer” psychiquement de l’objet perdu.

Que se passe-t-il dans le deuil ?

Mélancolie à Marseille

Le deuil, bien que douloureux, suit un processus naturel. C'est une traversée intérieure qui permet à la vie de reprendre son cours.

Au cœur du deuil, il y a une bataille silencieuse : accepter l'absence sans se perdre soi-même.

La 1ère étape : l'acceptation du deuil

  • La personne reconnaît clairement ce qu’elle a perdu : un être cher, une relation, un projet, etc.
  • Elle ressent une tristesse intense, un manque, une douleur émotionnelle.
  • Elle perd temporairement l’intérêt pour les autres activités : la vie semble grise, sans saveur.
  • Elle pense beaucoup à la personne ou à l’objet perdu, parfois avec nostalgie, parfois avec colère.

Freud explique que dans le deuil, le moi (notre identité) reste solide. Même si la souffrance est forte, la personne endeuillée sait qu’elle est en train de perdre quelque chose à l’extérieur d’elle-même, pas elle-même.

La suite du processus : l'acceptation de la douleur

Petit à petit, le travail de deuil commence :

  • Le sujet retire peu à peu l’énergie affective (libido) investie dans l’objet perdu.
  • Chaque souvenir, chaque lien est revisité : on accepte que l’autre n’est plus là.
  • Cette libération progressive de l’énergie permet, à terme, de réinvestir de nouveaux projets ou d’aimer à nouveau.

Le deuil prend du temps, parfois beaucoup de temps. Mais, sauf complications, la douleur diminue. Le monde extérieur redevient attractif, et le sujet retrouve l’envie de vivre.

Vous traversez un deuil difficile ? Découvrez comment la thérapie individuelle peut vous aider.

Que se passe-t-il dans la mélancolie ?

La mélancolie, elle, est une réponse beaucoup plus pathologique à la perte.

Sous la mélancolie, des forces invisibles sont à l'œuvre.
Amour et haine se mélangent.
Des souvenirs, des colères enfouies, des pulsions oubliées prennent le contrôle.

Introjection, refoulement, clivage du moi, pulsion de mort.
Ces mots peuvent sembler complexes, mais ils décrivent des phénomènes que nous avons tous ressentis sans le savoir.

  • La personne ne sait pas clairement ce qu’elle a perdu. La perte est floue, obscure, difficile à définir.
  • Elle ressent une tristesse immense, mais aussi un effondrement de son estime de soi : elle se sent inapte, nulle, mauvaise.
  • Elle s’accuse de tous les maux : « Je ne vaux rien », « Je mérite ce qui m’arrive », « Je suis une charge pour les autres ».
  • Elle peut éprouver un plaisir secret à se rabaisser (jouissance triste), ce que Freud appelle un triomphe sadique sur elle-même.
Mélancolie à Marseille

Dans la mélancolie, l’ombre de l’objet perdu tombe sur le moi : Au lieu de perdre l’autre, la personne se perd elle-même.

Elle intériorise l’objet perdu de manière malsaine :

  • Elle absorbe en elle ce qu’elle a perdu, mais au lieu de garder une belle image, elle se transforme en ce qu’elle hait.
  • Tout ce qu’elle reprochait (peut-être inconsciemment) à l’objet perdu (abandon, trahison, déception) est retourné contre elle-même.

Freud montre que la mélancolie est plus qu’une douleur : c’est un combat intérieur, une lutte entre l’amour et la haine refoulée.

Quels sont les mécanismes inconscients à l’œuvre ?

Pour Freud, la mélancolie repose sur plusieurs mécanismes inconscients puissants :

L’ambivalence amour-haine

Même envers les êtres que nous aimons le plus, il existe des sentiments contradictoires : amour et haine peuvent coexister. Dans la perte, si cette haine (par exemple la colère contre l’abandon) est refoulée (c’est-à-dire expulsée hors de la conscience), elle revient sous forme d’autodétestation.

Le mélancolique se hait, mais en réalité, il exprime la haine qu’il n’a pas pu avouer envers l’objet perdu.

L’introjection de l’objet

Au lieu de faire son deuil en acceptant que l’objet est perdu, le mélancolique intègre l’objet en lui : c’est ce que Freud appelle l’introjection.

Le problème, c’est que l’objet introjecté est blessé, déçu, conflictuel. Ainsi, la personne intériorise non pas seulement l’amour pour l’autre, mais aussi la colère, la déception, la haine.

Le clivage du moi

Dans la mélancolie, le moi se divise :

  • Une partie s’identifie à l’objet perdu.
  • Une autre partie devient une voix intérieure sévère et accusatrice (comme un petit tribunal intérieur).

Ce clivage explique pourquoi la personne se juge si violemment, comme si elle avait en elle un juge implacable (ce que Freud appellera plus tard le Surmoi).

La pulsion de mort

Enfin, la mélancolie révèle l’existence d’une pulsion de mort : Au lieu de chercher la survie et le plaisir (pulsion de vie), le mélancolique semble parfois chercher l’annihilation, l’effacement de soi.

La souffrance, la dégradation, voire les idées suicidaires traduisent ce mouvement inconscient vers l’autodestruction.

Envie d’y voir plus clair dans vos émotions ?
La thérapie individuelle peut vous aider.

Deuil et Mélancolie : une comparaison claire

Regarder les différences entre deuil et mélancolie, c’est comme comparer 2 chemins : l’un mène à la vie retrouvée, l’autre mène à l’enfermement dans la douleur.

Comprendre ce qui sépare ces deux chemins, c’est aussi comprendre comment aider ceux qui souffrent – ou comment se sauver soi-même d’une tristesse qui ne passe pas.

 Quel chemin choisit notre esprit face à la perte ? Et peut-on changer de chemin en cours de route ?

Voyons pourquoi certaines personnes glissent vers la mélancolie et comment on peut les en sortir.

Pourquoi certaines pertes semblent impossibles à dépasser ?

Comparons maintenant le deuil et la mélancolie côte à côte pour mieux comprendre leurs différences.

Le Deuil La Mélancolie
La perte est reconnue consciemment. La perte est confuse ou inconsciente.
La douleur vise l’objet perdu. La douleur vise le moi.
Le moi reste solide. Le moi est affaibli, attaqué.
La douleur diminue avec le temps. La douleur s’aggrave et peut devenir chronique.
Le sujet peut aimer à nouveau. Le sujet reste enfermé dans la perte.

Pourquoi certaines personnes basculent dans la mélancolie ?

La mélancolie ne tombe pas du ciel. Elle est souvent liée à des blessures anciennes, des dépendances affectives profondes, ou des émotions interdites.

Reconnaître les facteurs de vulnérabilité, c’est comprendre qu’aucune mélancolie n’est un "échec personnel".
C’est souvent une histoire de douleurs anciennes, silencieuses, qui refont surface.

Freud a observé que certaines personnes sont plus vulnérables à la mélancolie :

  • Celles qui ont une haute dépendance affective (elles investissent énormément leur amour dans l’objet).
  • Celles qui ont une faible capacité à exprimer leur colère (et donc la retournent contre elles-mêmes).
  • Celles qui ont vécu, très tôt dans leur vie, des expériences de perte ou d’abandon non élaborées.

Envie d’y voir plus clair dans vos émotions ?
La thérapie individuelle peut vous aider.

Les mélancoliques peuvent être des personnes très sensibles, capables d’aimer profondément, mais aussi de souffrir intensément.

Comment aider face à la mélancolie ?

Mais alors, que faire pour ne pas rester prisonnier de cette douleur ?

  • Parler la perte. Pouvoir mettre des mots sur ce que l’on a perdu, reconnaître ses sentiments ambivalents (amour et haine), est essentiel pour sortir de la mélancolie.
  • Exprimer la colère refoulée. Il est normal de ressentir de la colère après une perte. Pouvoir la dire, même timidement, est un pas vers la guérison.
  • Réinvestir la vie. Même si c’est difficile, retrouver petit à petit des sources de plaisir, d’attachement, de sens, permet de restaurer le moi.
  • Être accompagné. Un travail thérapeutique individuel peut aider à repérer les mécanismes inconscients et à soutenir un véritable travail de deuil.

Et si, finalement, la plus grande force était d’oser transformer la douleur en parole vivante ?

Deuil à Marseille

Conclusion : un message d’espoir

Le deuil est un passage douloureux, mais il mène à une reconstruction de soi. La mélancolie est une douleur enfermée, mais elle peut être délivrée par la parole, l’écoute, et le soin.

Perdre un être aimé ne signifie pas perdre sa propre valeur. Accepter de pleurer, c’est déjà commencer à guérir.

Faire un deuil, ce n'est pas oublier : c’est accepter de continuer à vivre, avec la mémoire de ce qui a été aimé. La mélancolie, elle, enseigne à quel point notre monde intérieur est fragile – mais aussi à quel point il peut guérir.

Grâce à la thérapie individuelle, vous découvrirez que la parole est plus forte que le silence. Le deuil est plus fort que la mélancolie. 


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